Meurtre d'Altantuya Shaariibuu

Meurtre d'Altantuya Shaariibuu
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Malaisie
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Altantuya Shaariibuu (en mongol : Шаарийбуугийн Алтантуяа), née le 6 mai 1978 et morte le 19 octobre 2006[1], est une ressortissante mongole, victime d'un meurtre.

Elle était la Maîtresse de Razak Baginda[2].

Ce meurtre fut un scandale d'Etat en Malaisie[2]. Cette affaire est importante dans la politique malaisienne contemporaine en raison de l'implication présumée de personnes proches de l'ancien Premier ministre malaisien, Najib Razak.

En octobre 2006, elle a été enlevée à Kuala Lumpur et assassinée par deux membres d'un corps d'élite de gardes du corps du Bureau du Premier ministre. Elle a été tuée par balles[2], puis sa dépouille a été détruite par des explosifs le 18 octobre 2006 dans une zone déserte de Shah Alam, en Malaisie[3],[4].

Le 9 avril 2009, la Haute Cour de Shah Alam acquitte Abdul Razak Baginda et prononce la peine de mort contre deux des accusés, l'inspecteur en chef Azilah Hadri et le caporal Sirul Azhar Umar, clôturant un procès de 159 jours[5].

Mais le 23 août 2013, Sirul Azhar Uma et Azilah Hadri sont acquittés par la cour d'appel, suscitant la controverse. Le 13 janvier 2015, la Cour fédérale annule l'acquittement des deux individus, les déclarant tous deux coupables de meurtre et les condamnant tous les deux à mort[6]. Cependant, Sirul Azhar Umar s'enfuit en Australie et les tentatives des autorités malaisiennes pour l'extrader sont entravées par la législation australienne en vigueur, interdisant l'extradition d'individus vers des pays où la peine de mort est appliquée[7].

Après la 14e élection générale malaisienne, marquant une défaite pour la coalition Barisan Nasional, au pouvoir, le Premier ministre Mahathir Mohamad et certaines parties concernées, dont le père d'Altantuya, espèrent de nouvelles enquêtes pour découvrir le mobile du meurtre et rendre la justice. Sirul Azhar Umar déclare qu'il est prêt à révéler ce qui s'était réellement passé dans l'affaire du meurtre à condition qu'il obtienne une grâce complète pour revenir en Malaisie[8].

Le 16 décembre 2019, le meurtrier reconnu coupable Azilah Hadri a allégué depuis le couloir de la mort de la prison de Kajang que l'ordre de tuer Altantuya Shaariibuu provenait de l'ancien Premier ministre Najib Razak et du proche collaborateur de ce dernier, Abdul Razak Baginda[9].

  1. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées :2
  2. a b et c Par Le Parisien avec AFP Le 22 juin 2018 à 10h07, « Vente de sous-marins français à la Malaisie : enquête rouverte sur l’assassinat d’une traductrice », sur leparisien.fr, (consulté le )
  3. (ms) « ‘Kami tak pernah kata bahan letupan C4 diguna untuk bunuh Altantuya’ », sur www.utusanborneo.com.my, (consulté le )
  4. Arnaud Dubus, « Affaire Altantuya Shaaribuu : Une mongole broyée dans l'étau franco-malaisien », Gavroche Thaïlande, no 173,‎ , p. 46 à 50 (lire en ligne [PDF])
  5. (en-GB) « Policemen to die in Malaysian case », BBC News,‎ (lire en ligne)
  6. (en) QISHIN TARIQ, « Federal Court finds former UTK duo guilty of Altantuya murder », sur The Star,
  7. (en) Thasha Jayamanogaran, « IGP says waiting for Australia's reply on Sirul’s extradition », sur www.malaymail.com,
  8. (en) « Sirul ready to reveal all in Altantuya case - if he gets full pardon », sur The Star,
  9. R. Nadeswaran, « 'Najib ordered me to kill Altantuya' - Azilah's shocking allegation from death row », sur Malaysiakini,

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